Joli jeu de mots que cette expression de "grande dépression" pour situer la tenue de Mademoiselle Ellowyne au début des années 30, mais aussi rappeler que cette élégante jeune-femme est sujette à des accès de tristesse inattendus et connait des jours de profonde mélancolie.
Le maquillage soutenu cerne les yeux brillants de larmes tandis que le dessin du sourcil accentue l'air désespéré de la belle.
Et voila que me reviennent en mémoire quelques phrases de Scott Fitzgerald, tandis qu'au loin se profile dans la nuit tendre, l' ombre lumineuse de la si fragile Zelda.
Et voila que me reviennent en mémoire quelques phrases de Scott Fitzgerald, tandis qu'au loin se profile dans la nuit tendre, l' ombre lumineuse de la si fragile Zelda.
"Il se souvint d'un jour où l'herbe était humide. Elle l'avait rejoint en
courant, et ses sandales étaient couvertes de rosée. Elle s'était
serrée contre lui, en prenant appui sur ses propres chaussures, et lui
avait offert son visage, comme un livre ouvert.
- Pense à quel point tu m'aimes, avait-elle murmuré. Je ne te demande pas de m'aimer toujours à ce point-là, mais je te demande de t'en souvenir. Quoi qu'il arrive, il y aura toujours en moi celle que je suis ce soir."
- Pense à quel point tu m'aimes, avait-elle murmuré. Je ne te demande pas de m'aimer toujours à ce point-là, mais je te demande de t'en souvenir. Quoi qu'il arrive, il y aura toujours en moi celle que je suis ce soir."
Tendre est la nuit
Ellowyne "Great Depression"
Wilde Imagination - 2013
LE 1000
Quelle coïncidence ! Cette tenue me fait penser à celles que l'on peut voir dans le film Gatsby le Magnifique (celui avec Robert Redford, le nouveau ne sort que demain), tiré d'un roman de Scott Fitzgerald.
RépondreSupprimerNos esprits se sont croisés !
Agnès